Analyse de presse

Le bon coup médiatique de la semaine: Patrice Bernier

Par Pierre Gince, PRP, ARP, FSCRP   |   27 octobre 2017

Articulé, affable et toujours disponible selon ce qu’en disaient les journalistes, et grandement engagé dans la communauté, Patrice Bernier aura été le Jean Béliveau de l’Impact de Montréal.

PATRICE BERNIER AURA ÉTÉ LE JEAN BÉLIVEAU DE L’IMPACT.

Et comme Monsieur Béliveau l’avait fait au moment de saluer ses partisans une dernière fois, le numéro 8 a affirmé, à l’issue d’une saison en queue de poisson, dimanche dernier au Stade Saputo, qu’il n’allait pas disparaitre de la sphère publique. « On va se revoir ! », a dit Bernier, sous les cris des fans.

Tout au long de la saison 2017, Patrice Bernier a été l’un des joueurs les plus médiatisés de l’Impact. Mais, au cours des derniers jours, son nom a été beaucoup plus souvent mentionné.

Nous avons analysé deux retombées :

98,5 FM, 20 octobre 2017, chronique sportive de l’émission « Le Québec maintenant ». Toutes les variables sont positives, dont celles-ci : l’introduction, le ton, le traitement journalistique. Gain de 34 463 $ pour Patrice Bernier.

Journal de Montréal, 22 octobre 2017 : la une et les pages 76 à 79. Toutes les variables sont positives, dont celles-ci : les titres, les photos, les bas de vignettes, le traitement journalistique, la position dans la page, la position dans le média, etc. Gain de 228 664 $ pour Patrice Bernier.

Bernier : une vedette et, pourtant…

Cette saison, Patrice Bernier a été l’un des sujets traités le plus positivement par les médias montréalais, tout comme Nacho Piatti et le nouveau-venu Samuel Piette.

Au cours des derniers jours en particulier, Patrice Bernier a été relativement médiatisé pour un joueur de soccer professionnel. Mais, la couverture accordée aux joueurs du « bleu, blanc, noir » est bien différente de celle qu’obtient le « bleu, blanc, rouge »…

Comparons la couverture accordée aux deux capitaines :

L’Impact n’a pas aidé sa cause…

De façon générale, la couverture de l’Impact a été passablement neutre – souvent factuelle, ce qui n’est jamais bon signe pour une équipe qui souhaite créer un « buzz » – ou même négative. Pourquoi ? Parce qu’il a été beaucoup question d’une place dans les séries devenue difficile à obtenir, de l’absence de « joueurs de concession » et de la possibilité du congédiement de Mauro Biello.

Lors du bilan de la saison 2017, l’équipe elle-même n’a pas aidé sa cause alors que le président Joey Saputo a affirmé, après avoir congédié Mauro Biello – qui est né dans l’organisation – qu’il lui cherchait un successeur depuis… juillet dernier.

En seulement deux jours, pas moins de 181 mentions ont fait état de cette déclaration. Voici le déficit de réputation généré par l’une d’entre elles :

Journal de Montréal, 25 octobre 2017, page 92. Nombreuses variables négatives, dont celles-ci : le titre, le sous-titre, l’amorce et le traitement journalistique. Déficit de – 15 485 $ pour l’Impact.

Go ! Habs, Go !

GAGNE OU PERD, ÇA NE CHANGE RIEN : LA SAINTE-FLANELLE DOMINE LARGEMENT LA COUVERTURE MÉDIATIQUE.

Gagne ou perd, ça ne change rien : la Sainte-Flanelle domine nettement la couverture médiatique à Montréal. Voici des données sans équivoque :

Et maintenant…

Toujours préoccupée par un « buzz » à créer dans la communauté montréalaise – et particulièrement dans les médias traditionnels et sociaux – la direction de l’Impact de Montréal ne manquera pas de défis la saison prochaine.

Trois décisions, qui devront être prises au cours des prochains mois, seront intimement liées à ce « buzz »… ou non : le choix du prochain capitaine, la signature d’une véritable vedette de renommée internationale et, surtout, celle d’un nouvel entraîneur pouvant s’exprimer en français.

Chaque vendredi, Mesure Média présente le gain de réputation (ou le déficit) enregistré par une marque, une organisation ou une personnalité au cours de la semaine.

Note: Après avoir tenu compte du coût publicitaire avant négociation d’une retombée de presse, nous évaluons différentes variables d’analyse afin d’établir le gain ou le déficit de réputation de la retombée. Le gain ou le déficit de réputation (en dollars) d’une retombée est calculé à partir de plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs pondérés, dont le traitement journalistique accordé au message ainsi que les aspects graphiques et visuels.