Relations publiques

Le bon coup médiatique de la semaine: l’Agence spatiale canadienne

Par Pierre Gince, PRP, ARP, FSCRP   |   7 décembre 2018

Son nom circulait dans les médias depuis quelques années, sans plus. Mais depuis lundi, David Saint-Jacques est devenu l’un des québécois et canadiens les plus admirés. La raison est simple : son boulot est extraordinaire et il est à la fois éloquent et… humble !

Le bon coup médiatique de la semaine est octroyé à L’Agence spatiale canadienne qui – à travers de nombreux astronautes sans doute tous aussi compétents les uns que les autres – en a choisi un dont la personnalité fait la différence.

David Saint-Jacques impressionne tellement qu’il a contribué à générer une énorme couverture pour son employeur et, aussi, pour lui-même.

Combien ?

Depuis une semaine, les médias québécois et canadiens se sont véritablement approprié cet astronaute puisqu’il a été question de lui et de l’Agence spatiale canadienne à plus de 7 500 occasions !

Cette couverture est continuelle. Et il y aura un nouveau sursaut, lundi prochain, lorsque David recevra son repas du Réveillon : dinde tranchée, sauce aux canneberges et gâteau aux fruits.

Le public s’est également découvert un nouvel ami !

Le décollage de la capsule Dragon s’est en effet transformé en une véritable trainée de poudre puisque l’on commente – presque toujours très favorablement – à propos de David, de ses parents, de sa mission spatiale, de son enfance, etc.

Sans surprise, la page Facebook de David Saint-Jacques est de plus en plus suivie et le taux d’engagement y est en hausse.
La répartition de la couverture médiatique est intéressante : 25 % des retombées mentionnent à la fois l’agence spatiale canadienne et David Saint-Jacques. Dans 72 % des cas, il n’est question que de l’astronaute.
Il n’y a pas qu’au Québec, d’où il est originaire, que les médias parlent de David Saint-Jacques… Partout au Canada, sa mission est suivie avec un grand intérêt.
Source : The Globe and Mail

Mesure Média a analysé deux des retombées les plus marquantes :

  • For Canada, an uplifting day as astronaut lands at space station, The Globe and Mail, 4 décembre 2018, pages 1 et A7. Toutes les variables sont positives dont celles-ci : le titre, l’emplacement dans le média, le nombre de mentions et de citations. Gain de réputation de 237 686 $ pour l’Agence spatiale canadienne et de 259 535 $ pour David Saint-Jacques;
  • Décollage en direct, Salut Bonjour, Réseau TVA, 3 décembre 2018. Toutes les variables sont positives dont celles-ci : la présentation du sujet, le nombre de mentions et de citations. Gain de réputation de 118 080 $ pour David Saint-Jacques.
Source : TVA

L’Agence spatiale canadienne : une marque-employeur

Parmi tous les avantages que retire l’Agence spatiale canadienne de cette mission, il y a le fait que l’impressionnante couverture médiatique qui en découle contribue à sa marque-employeur.

Sa « marque quoi ? »

Tout employeur doit devenir un « aimant de talents ».

Tout employeur – et peu importe sa taille ou son secteur d’activité – doit soigner sa réputation, tant à l’interne qu’à l’externe, afin de devenir un « aimant de talents ».

Voici d’ailleurs ce qu’écrivait à ce sujet Renaud Margairaz dans Infopresse en 2016.

Or, nul doute que l’Agence spatiale canadienne doit recevoir un volume plus grand de curriculum vitae depuis quelques jours, et qu’une carrière en aérospatiale doit germer dans la tête de beaucoup de jeunes…

Chaque semaine, Mesure Média présente le gain de réputation (ou le déficit) enregistré par une marque, une organisation ou une personnalité au cours de la semaine.

Après avoir tenu compte du coût publicitaire avant négociation d’une retombée de presse, nous évaluons différentes variables d’analyse afin d’établir le gain ou le déficit de réputation de la retombée. Le gain ou le déficit de réputation (en dollars) d’une retombée est calculé à partir de plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs pondérés, dont le traitement journalistique accordé au message ainsi que les aspects graphiques et visuels.