Analyse de presse

Rigueur et transparence

Par Caroline Roy   |   13 juin 2018
évaluation des médias

Le 12 juin dernier, La Presse+ a publié un dossier sous le titre « Les chiffres tordus d’Influence Communication ».

Cette situation nous préoccupe parce qu’elle vient jeter un important discrédit sur l’analyse et l’évaluation du contenu des médias.

D’entrée de jeu, nous tenons à affirmer que nous avons refusé les quatre demandes d’entrevue qui nous ont été faites pour les fins de ce reportage puisque nous n’avions rien à préciser. La journaliste Isabelle Hachey a d’ailleurs confirmé publiquement qu’elle n’avait pas été aidée par des concurrents pour la préparation de son reportage.

Des distinctions importantes

Il est important de distinguer quelques faits :

  • Veille médiatique : notre concurrent se positionne d’abord et avant tout comme un courtier en information et, à ce titre, fournit de la veille médiatique à ses clients. Mesure Média n’offre pas un tel service et réalise ses analyses, à la fois, à partir de la veille médiatique fournie par ses clients et d’abonnements à des outils de veille; • Analyses quantitatives : notre concurrent réalise des analyses quantitatives en traitant les données qui jaillissent de ses outils de veille;

 

  • Analyses qualitatives : notre concurrent, à notre connaissance, ne réalise pas d’analyses qualitatives – qui consistent à des analyses stratégiques des situations grâce à l’expertise de professionnels en relations publiques;

 

  • Poids média : notre concurrent a développé un outil qui détermine des tendances à partir de données quantitatives, et ce, peu importe l’importance des nouvelles (comme cela fut mentionné dans La Presse+ et lors d’entrevues, hier, il n’y a pas de distinction qui est faite entre la une d’un important média et une nouvelle brève dans un média de faible importance);

 

  • Poids santé : Mesure Média a créé le « poids santé », qui permet de déterminer, en misant sur des critères qualitatifs, l’importance réelle d’une retombée dans les médias plutôt que le nombre de fois qu’elle a été diffusée.

Notre démarche professionnelle

Nous souhaitons vous rassurer en ce qui concerne la démarche professionnelle de Mesure Média.

Depuis 1996, l’outil Mesure [d] – qui contribue à la réalisation de la très grande majorité de nos mandats depuis la création de l’entreprise Mesure Média, en 2015 – est une méthodologie en constante évolution et peaufinée par une équipe d’experts en relations publiques et communications. Ainsi, nos investissements considérables en R&D ont permis d’adapter continuellement l’outil Mesure [d] aux réalités toujours nouvelles des médias.

Depuis notre première plateforme sur Excel jusqu’à la version hautement sophistiquée (Oracle) que nous utilisons depuis plusieurs années :

  • notre méthodologie s’est ajustée au monde complexe des médias, notamment grâce à l’appui d’expertises complémentaires – dont celle de joueurs-clés de la firme Touché phd (Agence de l’année au Festival of Media Global en mai 2018). Au fil du temps, Touché phd a bâti sa crédibilité en créant des solutions innovantes en placement médias qui ont démontré sa grande expertise des habitudes de lectorat ou d’écoute des médias;

 

  • les valeurs publicitaires avant négociation (base incontestable du modèle économique des médias) constituent la variable de départ de notre méthodologie basée sur une appréciation qualitative du contenu. Ces valeurs publicitaires, qui sont régulièrement mises à jour, proviennent de Touché phd;

 

  • notre méthodologie a été observée et appréciée par des universitaires aux expertises complémentaires, et ce, au Québec et à l’étranger.

 

Établis en 2010, les Principes de Barcelone constituent la seule entente internationale de l’industrie de l’analyse médiatique; ces principes favorisent les meilleures pratiques en évaluation des retombées médiatiques partout à travers le monde. Mesure Média a été et demeure la seule firme québécoise spécialisée en analyse du contenu des médias à les reconnaître.

Mis à jour en 2015, ces principes affirment entre autres ceci :

« Les équivalences en valeur publicitaire ne sont pas représentatives de la valeur des relations publiques »; et

« La transparence et la reproductivité sont de première importance pour la valeur des mesures ».

C’est précisément parce les équivalences en valeur publicitaire ne sont pas représentatives, et que les impressions publicitaires n’ont aucune raison d’être dans l’évaluation en relations publiques, que Mesure Média a créé un modèle mathématique qui permet aux gestionnaires de saisir l’impact de leurs stratégies médiatiques.

L’ouverture aux meilleures pratiques

La pertinence des méthodes de Mesure Média est maintenue grâce à notre ouverture à partager nos meilleures pratiques avec des leaders de l’évaluation des médias provenant des quatre coins du monde.

À titre d’exemples :

  • en novembre 2017, pour une deuxième année consécutive, Caroline Roy a contribué au International Communications Measurement Issue créé aux États-Unis par Katie Paine, surnommée « The Queen Of Metrics », et qui attire des professionnels de partout;

 

  • le 11 juin 2018, à Paris, Pierre Gince, ARP, a été paneliste invité lors du Congrès international du Réseau international sur la professionnalisation des communicateurs (RÉSIPROC) – un événement qui réunit des chercheurs universitaires et des professionnels de la communication.

Avec nos clients, tout est abordé avec ouverture : modèle mathématique, variables et ordre de grandeur des valeurs attribuées aux variables. Nous avons pris l’initiative de ces présentations parce qu’elles permettent de voir précisément – et de comprendre – pourquoi nous avons créé un outil qui détermine le gain de réputation en dollars (ou le déficit) et ce que nous faisons pour y arriver.

Il nous fera plaisir de vous présenter l’outil Mesure [d].

Pour terminer, Mesure Média réitère que, plus que jamais, l’évaluation du contenu des médias traditionnels et sociaux doit s’inscrire parmi les indicatifs de performance des entreprises et des organisations, contribuant ainsi à la reconnaissance du travail des professionnels en relations publiques.

Dans le respect des clients et de leurs organisations, il est donc impératif que chaque démarche soit réalisée avec rigueur et transparence. Nous et, bien sûr, tous les membres de notre équipe, nous nous y engageons à tous les jours.

Nous sommes disponibles pour répondre à toutes vos questions.

Pierre Gince, ARP, Président

Caroline Roy, Vice-présidente