Analyse de presse

« Affaire Bugingo » : quand la une vous tue…

Par Pierre Gince, PRP, ARP, FSCRP   |   25 mai 2015

Par Pierre Gince, ARP et Caroline Roy

Qui a créé le dicton « Parlez de nous en mal ou bien, mais parlez de nous » ?

Probablement des publicitaires de l’époque de Mad Men ! Chose certaine, ce ne sont certainement pas les communicateurs de SNC-Lavalin. Ni l’animateur Joël Legendre, pas plus que le journaliste François Bugingo…

Rappel des faits : samedi dernier – alors que le lectorat de La Presse est le plus important de la semaine sur ses différentes plateformes – le plus important dossier portait sur le journaliste François Bugingo, présenté ni plus ni moins que comme un menteur…

Dès la mise en ligne et la distribution de La Presse, Bugingo fut passé à la moulinette. Puis, sans surprise et à la vitesse de l’éclair, le sujet a enflammé les médias sociaux : le mot clé « Bugingo » était numéro un au Canada samedi matin.

Bien qu’il se présente comme un journaliste ayant ses entrées dans différents pays – c’est du moins ce qu’il affirmait avant d’être suspendu, aujourd’hui, par ses employeurs – François Bugingo « gagnait » sa vie au Québec.

La carrière de François Bugingo dans les médias est sans doute terminée car, contrairement à Joël Legendre, il a induit le public en erreur sur la couverture des faits. Pas sur ce qu’il faisait dans un parc…

Parmi les innombrables retombées sur « l’Affaire Bugingo », en voici deux, analysées avec notre outil mesure-d * :

  • Le reportage complet publié samedi dans La Presse (papier) : un déficit de réputation de -516 985 $ pour François Bugingo
  • Dutrizac, 98,5 FM, lundi midi : un déficit de réputation de – 57 145 $ pour François Bugingo