Analyse de presse

Bon coup médiatique : District 31

Par Pierre Gince, PRP, ARP, FSCRP   |   26 avril 2021

Le début de l’actuelle saison de District 31 a fait l’objet d’une chronique. La fin, aussi. Pourquoi ?

Parce qu’au-delà du succès phénoménal de l’émission se trouve… un tour de force : réussir, régulièrement, à en faire parler dans les médias sociaux et traditionnels !

Réunir les cinq conditions gagnantes

De tout temps, le travail des relationnistes de presse des stations de radio et de télévision a été difficile, et il le demeure aujourd’hui. Parce qu’ils et elles doivent rivaliser d’imagination afin de présenter des nouveautés et miser sur des valeurs sûres.

À part à Tout le monde en parle et à La semaine des 4 Julie – où Guy-A. Lepage et Julie Snyder présentent des émissions et des vedettes d’un peu partout – la porte de la télévision est à peu près fermée aux concurrents. Dans les médias traditionnels, il reste la radio et les quotidiens.

Or, c’est connu : les entrevues contribuent à créer de l’intérêt autour des vedettes et de leurs personnages. Autour des auteurs et autrices, parfois aussi.

Lorsqu’il s’agit de mettre une émission de télévision en vedette via les relations de presse, il est souhaitable de réunir ces cinq « conditions gagnantes » :

  • une émission suivie « religieusement » par le public (cette saison, il y a eu des pointes jusqu’à 1,9 million de personnes rivées devant leur écran !);
  • des vedettes établies qui se sont révélées en s’y enracinant – notamment Gildor Roy (Commandant Chiasson), Vincent-Guillaume Otis (Patrick Bissonnette) et Michel Charrette (Bruno Gagné) – et d’autres qui l’ont marqué durant leur passage, tels Magalie Lépine-Blondeau (Nadine Legrand), Patrick Labbé (Laurent Cloutier) et Geneviève Schmidt (Nancy Riopel);
  • un auteur (Luc Dionne) et une productrice (Fabienne Larouche) qui sont de véritables « Story Tellers » durant les entrevues;
Source du visuel : Narcity
  • des spécialistes des médias sociaux qui parviendront à promouvoir efficacement l’émission sur une base régulière;
  • quelques chroniqueurs « accro » qui trouvent toutes sortes de raisons pour parler de l’émission.
Le chronique Hugo Dumas, de La Presse+, est « accro » à District 31. Au cours des derniers jours, il a été bouleversé par ce qui est arrivé à « Johnny Boy »…
Source du visuel : Twitter

C’est ce qui aura permis à District 31 – cette année à nouveau – de se distinguer nettement parmi les émissions les plus populaires du petit écran.

Il y a District 31 et… les autres

Les données sont sans équivoque !

Par exemple, voici le nombre de mentions* :

MENTIONS DANS LES MÉDIAS :

  • District 31 : 2 488

  • Les beaux malaises : 626

  • 5e rang : 177

  • L’échappée :       160

Dans une autre catégorie, deux émissions ont généré énormément d’intérêt :

  • Star Académie : 14 054
  • Big Brother Célébrités : 9 453

Évidemment, les données portant sur la couverture médiatique de District 31 sont imposantes et variées. Voici un exemple de données quantitatives :

Au cours des dernières semaines, la couverture médiatique de District 31 a été constante, avec quelques pointes.
Source du visuel : Cision

Les données qualitatives sont également très utiles afin de mesurer, par exemple, le gain de réputation généré par chacune des retombées.

Selon Mesure Média, cette retombée tirée de la version papier du Journal de Montréal a généré un gain de réputation de 28 700 $. Le gain provenant de la plateforme journaldemontreal.com est différent et s’additionne aux autres.
Source du visuel : Journal de Montréal

 

Le contenu généré par une organisation peut également être mesuré. Par exemple : le score de performance de cette publication est de +158 %.
Source du visuel : Facebook

Mesurer ?

Afin de mesurer toute la couverture obtenue – sollicitée ou non – dans les médias traditionnels et sociaux, il existe différentes méthodologies. Tout comme il existe deux grands champs de données : les quantitatives et les qualitatives. Elles ont des fonctions différentes et complémentaires.

Lorsque le volume de couverture est trop imposant ou que le budget ne permet pas de faire analyser tout le contenu, il est préférable de prioriser certains enjeux ou périodes, mais d’avoir un portrait des réalités quantitatives et qualitatives.

TOUT CE QUI SE DIT ET S’ÉCRIT SUR UNE MARQUE, UNE ORGANISATION OU UNE PERSONNALITÉ – QUE CE SOIT SOUHAITÉ OU NON – A UNE VALEUR. MESURER CONTRIBUE À LA GESTION.

Et maintenant… Il ne reste plus aux « fans » qu’à patienter jusqu’en septembre afin de retrouver leur Commandant imparfait mais si attachant ! 

À retenir :

  • Les communicatrices et communicateurs qui appuient des marques et des organisations dans tous les domaines doivent s’inspirer du rayonnement de District 31. La clé du succès : proposer aux journalistes, des histoires crédibles qui se racontent bien !

* :     1er mars au 21 avril 2021, médias traditionnels au Québec