Bon coup médiatique : Hydro-Québec
Voulez-vous suivre un cours de communication très efficace en moins de 30 minutes ?
Rien de plus facile : visionnez l’entrevue accordée par la PDG d’Hydro-Québec, Sophie Brochu à l’émission Tout le monde en parle du 3 octobre dernier, et tapez « Sophie Brochu » et « Hydro-Québec » dans les moteurs de recherche et les réseaux numériques.
Ce que vous y constaterez est évident : la qualité et l’efficacité du travail en communication, ce n’est jamais le fruit du hasard…
Volonté, puis stratégie
Lorsqu’une organisation devient une référence en matière de communication – et ce, peu importe sa taille, son secteur d’activité et ses possibilités budgétaires – c’est parce que deux piliers ont d’abord été mis en place au préalable : la volonté de la haute direction qu’il en soit ainsi, puis l’adoption d’une véritable stratégie. L’un ne va pas sans l’autre, et l’ordre est important.
Prenons le cas d’Hydro-Québec. Au-delà des obligations dictées par sa Loi, ses principaux dirigeants ont toujours placé la communication-marketing en tête de ses priorités, et ce, en l’adaptant à différents contextes et des priorités changeantes. Les stratégies ont aussi été variées.
Hydro-Québec regroupe probablement – tant à son siège social qu’un peu partout sur le territoire québécois – un plus grand nombre de communicateurs que toute autre.
Cette société d’état est devenue – il y a déjà plusieurs décennies – l’une des organisations qui communique le plus avec ses différents publics : les consommateurs résidentiels, commerciaux et industriels, ses employés, les médias, les instances publiques, les organisations à qui elle accorde des dons et des commandites, etc.
IL EST ÉVIDENT QUE SOPHIE BROCHU A VOULU DONNER UN NOUVEL ÉLAN AUX COMMUNICATIONS INTERNES ET EXTERNES D’HYDRO-QUÉBEC, ET QU’ELLE Y JOUE UN RÔLE-CLÉ
Les médias du XXIe siècle
Pour un « paquebot » tel Hydro-Québec, rien ne serait plus facile que de s’appuyer sur ses bonnes vieilles méthodes de communication en se disant : « On a toujours fait ça comme ça, alors continuons ! ». Ce n’est pas le cas.
Aujourd’hui, les journalistes se plaisent à être en lien avec les communicateurs d’Hydro-Québec puisqu’ils et elles connaissent et respectent les impératifs des médias du XXIe siècle. Selon nos sources, ils et elles sont de nature proactive et proposent toutes sortes d’angles originaux de couverture, en plus de faire preuve d’ouverture et d’une transparence qui convient à une société d’état.
Aussi, ce n’est pas de la part d’une société d’état que l’on s’attendrait à trouver de l’humour dans les communications sur les médias numériques. Et pourtant… c’est le cas avec Hydro-Québec !
Plusieurs médias ont déjà parlé de ce côté « un peu baveux » sur les réseaux sociaux.
Communiquer le plus, c’est un fait. Mais, y avait-il place pour communiquer différemment, et mieux ?
N’est pas Sophie Brochu qui veut, mais…
Le Québec compte très peu de dirigeants d’organisations et de personnalités qui regroupent l’ensemble des talents de Sophie Brochu et de Laurent Duvernay-Tardif.
Devraient-ils rendre jaloux tous ceux et celles qui souhaitent mieux communiquer ?
Bien sûr que non. Ils seraient probablement les premiers à accepter de partager – en toute simplicité autour d’un café ou …d’un verre de lait – les « ingrédients » qui contribuent à en faire des communicateurs d’exception.
À CHACUNE DE LEURS INTERVENTIONS EN PUBLIC, SOPHIE BROCHU ET LAURENT DUVERNAY-TARDIF FRÔLENT LA PERFECTION !
Quelles leçons peut-on tirer des performances de Sophie Brochu et de Laurent Duvernay-Tardif dans les médias ? En voici quelques-unes :
- Être « sur son X » : de l’hydroélectricité circule dans les veines de Sophie Brochu !
- Dégager une véritable empathie envers les gens : c’est naturel ou ça sonne faux…
- Connaitre la réalité de notre organisation et de son industrie
- Avoir une « saine obsession » pour la vulgarisation : une explication, un exemple!
- Intervenir dans les médias à des moments stratégiques
- Assurer une présence sur le terrain : le pouls des publics, c’est fondamental
- S’engager de façon significative auprès de causes sociétales qui rejoignent les valeurs de l’organisation
Analyse médiatique : mesurer quoi ?
Même lorsque le volume de couverture médiatique est très imposant, toute organisation trouvera un grand nombre d’informations significatives dans ses données quantitatives.
Pour leur part, les données qualitatives apportent des éclairages précis – sur des enjeux, par exemple. Ainsi, l’analyse de certains d’entre eux confirmera l’impact et les objectifs atteints… ou non.
À retenir :
- Même les immenses « machines » que sont les sociétés d’état sont capables de s’adapter aux communications d’aujourd’hui, et même avec une touche d’humour !
- N’est pas Sophie Brochu qui veut, mais… les « ingrédients » de sa réussite sont transposables.