Bon coup médiatique : les cabanes à sucre
À pareille date en 2020, l’un des « drames nationaux » fut la fermeture des cabanes à sucre. Cette année, même s’il est encore impossible d’y aller, leurs produits viennent à nous !
Une idée, puis une marque
Il fallait y penser… et c’est ce qu’a fait la présidente de l’Association des salles de réception et érablières du Québec et copropriétaire du Chalet des Érables, Stéphanie Laurin : aider les 70 érablières encore en vie à le demeurer jusqu’à leur réouverture.
L’idée est devenue une marque, et les appuis se sont multipliés : un magnifique site web éveille les sens, une page Facebook donne toutes les informations nécessaires, le « hashtag » #paricilessucres contribue au ralliement, les supermarchés Métro servent de lieux additionnels de cueillette, l’équipe de Boucane en direct a mobilisé les artistes 2Frères, Daniel Boucher, Yves Lambert et Guylaine Tanguay pour une publicité et une prestation Web exclusive aux acheteurs d’une boite de Ma cabane à la maison, etc.
Tout n’a pas été parfait. Ricardo s’est aventuré dans ce marché – ce qu’il s’est fait reprocher. Il a fait amende honorable.
Combien ?
Depuis le début février et à ce jour, la campagne Ma cabane à la maison a généré une couverture médiatique exceptionnelle : à peu près tous les médias grand public dits « nationaux » – ceux qui rayonnent dans le grand Montréal et dans l’ensemble du Québec – en ont parlé.
En entrevue avec Bernard Drainville au 98,5fm, la présidente Stéphanie Laurin est parvenue à obtenir un score de performance de +155 %.
Et, fait rare, environ 80 % de la couverture provient des médias implantés dans de nombreux médias régionaux et locaux.
AU COURS DU DERNIER MOIS, LES MÉDIAS TRADITIONNELS ONT MENTIONNÉ PLUS DE 900 FOIS MA CABANE À LA MAISON. C’EST EXCEPTIONNEL !
Selon la relationniste Diane Jeannotte – responsable des relations de presse pour Ma cabane à la maison – il s’agit de l’une des opérations de presse les plus marquantes de sa carrière. « Les médias ont rapidement considéré qu’ils pourraient contribuer, eux aussi, à l’appel à la solidarité que les propriétaires de cabanes à sucre ont lancé aux Québécois. Ça se reflète à la fois dans la quantité invraisemblable de retombées obtenues et la tonalité de la couverture médiatique ».
Un Premier ministre engagé
Le moins que l’on puisse dire, c’est que François Legault a la couenne dure !
Malgré ceux et celles qui lui reprochent de lire avant de se coucher… il continue de faire la promotion d’un livre québécois par semaine ! Et, il fait fi des critiques portant sur cette campagne de survie des cabanes à sucre en posant devant chez lui, avec son épouse, avant d’aller se régaler !
Évaluer la couverture médiatique positive ?
Depuis quelques années, l’évaluation du contenu de la couverture dans les médias sociaux et traditionnels est en progression constante. La raison principale est fort simple : c’est avec des données fiables que se font les analyses les plus judicieuses, et que les meilleures stratégies sont établies.
Ainsi, que les résultats soient satisfaisants ou non à première vue, il est pertinent d’aller au fond des choses.
DIFFÉRENTS CROISEMENTS DE DONNÉES GÉNÈRENT DES ANGLES D’ANALYSE QUI ENRICHISSENT TOUT BILAN.
Par exemples :
- le gain de réputation obtenu à la radio, à la télévision et sur les tablettes
- le score de performance dans les différents médias sociaux et traditionnels
- les parts de voix dans les différentes régions du Québec
- le nombre de mentions de la campagne et de son principal partenaire
- le nombre de visuels fournis par les communicateurs et repris dans la couverture médiatique
- etc.
À retenir :
- Même durant une pandémie, d’excellentes idées peuvent jaillir et elles peuvent se concrétiser en misant sur la solidarité de nombreux partenaires;
- C’est avec des données fiables que se font les analyses les plus judicieuses, et que les meilleures stratégies sont établies.