Bon coup médiatique : Vincent Guzzo
Quel est le dénominateur commun entre Jean Coutu, Lise Watier, Vincent Guzzo, Cora Tsouflidou et Nicolas Duvernois ?
Plus encore que d’autres entrepreneurs tout aussi passionnés, ils sont parvenus à se démarquer dans les médias, et ce, doublement :
LES MÉDIAS EN ONT FAIT LEURS « CHOUCHOUS » EN LES POSITIONNANT COMME DES ENTREPRENEURS À SUCCÈS ET DE VÉRITABLES ICÔNES DE LEUR INDUSTRIE.
Prenons un exemple « chaud comme du popcorn », avec trois questions :
- Qui, au cours de la dernière semaine, a créé un « enjeu popcorn » au sein du gouvernement du Québec et des médias ?
- Qui se distingue nettement de ses concurrents – et aussi, des deux associations professionnelles du cinéma – dans cette bataille ?
- À quelle personnalité publique est-il facile d’associer la décision du gouvernement Legault d’attribuer une « compensation alimentaire » aux propriétaires de cinéma ?
Poser la question, c’est y répondre. Pourquoi donc ?
C’est un fait depuis plusieurs décennies : le Québec – beaucoup plus qu’ailleurs au Canada – regorge de PME créées et dirigées par des entrepreneurs.
Qu’est-ce que leurs dirigeantes et dirigeants d’âges, de profils et de milieux différents partagent ?
Sans contredit une vision singulière d’un marché. De l’audace. De la « folie », aussi !
Souvent, ils et elles ont une belle histoire à succès à raconter. Sont à la fois clairs dans leurs propos avec les médias, et sympathiques à la caméra. Généreux dans leur communauté. Colorés, aussi !
Alors, comment expliquer qu’uniquement une poignée parmi elles et eux sont parvenus à devenir les icônes de leur industrie, soit « Monsieur pharmacie de détail », « Madame Petits déjeuners », Monsieur Cinéma », etc. ?
C’EST GRÂCE À DES COMBINAISONS HABILES DE RELATIONS PUBLIQUES ET DE MARKETING QUE CES GENS D’AFFAIRES ONT ÉMERGÉ.
Les leçons de Vincent Guzzo
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le propriétaire des cinémas qui porte son nom en mène large !
Il est devenu l’un des « incontournables » intervenants des salles de cinéma. Comment ?
En étant à peu près toujours présent lorsque les journalistes – autant francophones qu’anglophones – communiquent avec lui. En initiant aussi des « bonnes nouvelles ». En étant, également, très habile avec les messages clés. Ainsi, l’image des pertes revenus associées au popcorn est bien plus forte que n’importe quelle autre qui aurait pu être amenée sur la place publique…
On le voit portant des vêtements aussi colorés que ses propos. Et, il a aussi joué d’audace en devenant l’un des dragons à l’émission Dragon’s Den au Canada anglais.
Et… les pièges
Ceci dit, il pourrait très bien trouver des pelures de banane devant lui – qu’elles soient placées par des adversaires ou… lui-même.
Par exemple : le fait qu’il ait jonglé avec la direction du Parti conservateur du Canada a de quoi irriter des cinéphiles et, surtout, des élus et des intervenants-clés, tant à Québec qu’à Ottawa.
Combien ?
Souvent, Vincent Guzzo est mentionné dans le titre, et on le retrouve sur des visuels favorables pour son entreprise et lui-même. Voici trois exemples
À retenir :
- Des « conditions gagnantes » permettent à peu de gens d’affaires d’émerger dans l’actualité et d’y avoir une présence prépondérante.
- Et, ce n’est pas par hasard qu’elles et eux s’y retrouvent… Des stratégies efficaces de relations publiques sont à l’origine de ces rayonnements très « payants » pour leurs entreprises et marques.