Analyse de presse

Le bon coup médiatique du mois : Thierry Henry

Par Pierre Gince, PRP, ARP, FSCRP   |   3 décembre 2019

Amateurs de sport, bonsoir !

En novembre, à qui revient tout naturellement le bon coup médiatique ?

À l’Impact de Montréal, pour avoir embauché la légende internationale Thierry Henry à titre d’entraineur ?

C’est une excellente option, mais…

Pourrions-nous faire abstraction des Alouettes qui ont participé aux séries d’après-saison pour la première fois depuis 2014, et ce, dans un contexte d’instabilité alors que l’équipe n’a plus de propriétaire ?

Toujours au football, que dire des Carabins de l’Université de Montréal qui se sont imposés durant toute la saison avant de s’incliner, samedi dernier, en finale de la Coupe Vanier ?

Et bien sûr, nous ne pouvons éviter le Canadien ! Non seulement à cause de sa domination dans tous les médias québécois où il est question de sport, mais également parce le ton envers la « Sainte-Flanelle » a changé depuis l’an dernier – et favorablement dans plusieurs cas. Par exemples : avez-vous remarqué que les critiques à l’endroit de Marc Bergevin se sont estompées ? Et que jusqu’à sa blessure, Jonathan Drouin était devenu l’un des favoris de la foule ?

 

La réputation de l’Impact est à la hausse. Et alors ?

L’ANALYSE DU CONTENU DES MÉDIAS EST DEVENUE « TENDANCE » DANS LA GESTION DES ORGANISATIONS.

Même si l’analyse du contenu des médias traditionnels et sociaux est devenue « tendance » dans la gestion des organisations, les spécialistes doivent continuellement répondre aux deux mêmes questions :

  • « Nous savons que notre réputation est malmenée dans les médias, pourquoi la mesurer ? »
  • « Puisque notre couverture médiatique est positive, pourquoi la mesurer ? »

Les gestionnaires qui osent faire mesurer la réputation de leur organisation ou de leur marque connaissent les réponses.

En effet : lorsque les résultats sont positifs, ceux-ci permettent notamment de :

  • valoriser ses bons coups auprès des partenaires publics et privés, commanditaires, conseils d’administration et comités de direction;
  • avoir une mesure étalon sur laquelle s’appuyer pour consolider ce qui génère d’excellents résultats;
  • miser sur des données précises afin de déterminer de nouveaux objectifs de rayonnement.

Et lorsque survient une situation difficile ou une crise, l’analyse de la couverture médiatique et des réseaux sociaux est précieuse afin de :

  • relativiser alors que, bien souvent, les émotions viennent influencer la gestion;
  • identifier les médias et les journalistes qui ont un véritable impact sur la réputation;
  • utiliser les données pour se préparer en conséquence lors du prochain enjeu difficile.

 Sans oublier qu’en toutes circonstances, il est possible de :

  • obtenir – en s’appuyant sur des données – des budgets additionnels ou préserver ceux déjà prévus;
  • comparer vos données à celles de vos concurrents;
  • mesure l’évolution d’une réputation d’une organisation sur de très courtes périodes, grâce aux données.

LES DONNÉES TIRÉES DE LA COUVERTURE MÉDIATIQUE PERMETTENT TOUJOURS D’ANALYSER UNE ORGANISATION OU UNE MARQUE SOUS DE NOUVELLES FACETTES.

Voici un exemple.

La saison du bleu-blanc-noir a été aussi difficile dans les médias que sur le terrain : congédiement d’un 6e entraineur, Nacho Piatti a été blessé et il semble malheureux avec l’équipe, et les estrades étaient rarement pleines. Et soudainement : une icône est recrutée pour diriger l’équipe !

Si vous étiez dans l’équipe des communicateurs de l’Impact, quelles données vous seraient utiles ? Probablement celles-ci :

  • le gain de réputation lié à l’embauche de Thierry Henry au Québec et dans certains marchés clés des États-Unis (où il y a des équipes de la MLS) et de l’Europe (afin d’influencer certains joueurs et agents qui pourraient venir à Montréal);
  • la réputation (gain et déficit) découlant de la couverture médiatique en dents de scie à propos de Nacho Piatti;
  • le gain de réputation du nouveau président, Kevin Gilmore, et également celui du président Joey Saputo – qui a meilleure presse depuis qu’il s’est éloigné des activités quotidiennes de son club.

Mesure Média a analysé trois retombées :

  • La Presse+, 15 novembre 2019, pages 1 et 2 de la section Débats (version web). Toutes les variables sont positives, dont celles-ci : le titre, l’amorce, la photo et le traitement journalistique. Gain de réputation de 67 375 $ pour l’Impact;

 

  • L’Équipe, 19 novembre 2019, page 1. Toutes les variables sont positives, dont celles-ci : le titre, la photo et la position dans le média. Gain de réputation de 324 625 $ pour l’Impact ;
SOURCE : L’ÉQUIPE

 

  • Journal de Montréal, 8 octobre 2019. Toutes les variables sont négatives, dont celles-ci : le titre, l’amorce, la légende et le traitement journalistique. Déficit de réputation de – 14 895 $ pour l’Impact.

 

La domination du Canadien a-t-elle des limites ?

Gagne ou perd, le CH domine sans partage l’actualité sportive au Québec.

VOICI LES PARTS DE VOIX AU COURS DU DERNIER MOIS. ELLES PARLENT D’ELLES-MÊMES ! – SOURCE : CISION

Dans un environnement médiatique toujours bousculé et compétitif, les communicateurs qui ont des données sur leur rayonnement et leur réputation peuvent améliorer leur gestion des communications, et ce, dans les meilleurs moments comme les plus critiques.

Mesure Média présente le gain de réputation (ou le déficit) enregistré par une marque, une organisation ou une personnalité au cours de la semaine.

Note : Après avoir tenu compte du coût publicitaire avant négociation d’une retombée de presse, nous évaluons différentes variables d’analyse afin d’établir le gain ou le déficit de réputation de la retombée. Le gain ou le déficit de réputation (en dollars) d’une retombée est calculé à partir de plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs pondérés, dont le traitement journalistique accordé au message ainsi que les aspects graphiques et visuels.