Réputation de Northvolt : trois constats

L’implantation récente de Northvolt au Québec offre des enseignements précieux en matière de gestion de réputation.
Dès l’automne dernier, nous dégagions trois constats, qui sont toujours d’actualité :
1- Médiatisation excessive et non contrôlée :
Depuis l’annonce de son implantation, Northvolt a fait l’objet d’une couverture médiatique intense, souvent négative, alimentée par des acteurs aux intérêts divergents.
2- Perception de favoritisme gouvernemental :
Les ajustements réglementaires jugés favorables à l’entreprise ont suscité des doutes sur l’intégrité des processus décisionnels, érodant la confiance du public.
3- L’acceptabilité sociale s’est imposée :
Différents groupes de pression de tonalités différentes – dont le Comité action citoyenne projet Northvolt, Rage climatique et Greenpeace – se sont exprimés régulièrement dans les médias et les réseaux sociaux.
Leurs interventions ont nourri les journalistes, faisant l’objet d’une couverture médiatique importante. Et, le doute entretenu à l’égard de Northvolt vient grandement de là : l’écart entre l’intérêt public – qui nécessite du temps pour une étude du B.A.P.E., notamment – et une urgence d’agir.
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Cette chronique a été originalement publiée en octobre 2024