Couverture de presse positive : si c’est si bon que ça, pourquoi l’analyser ?
Ils sont incontournables dans la vie socio-économique du Québec et reçoivent majoritairement une couverture favorable de la part des médias. Qui sont-ils ? Les festivals, événements ainsi que les destinations et attractions touristiques.
Certes, les événements et attractions touristiques essuient parfois des critiques dans les médias : par exemple la malpropreté d’un site après un spectacle ou la venue d’un artiste controversé. Mais en règle générale, leur couverture de presse est majoritairement favorable.
Alors, pourquoi analyser une couverture positive ? On le sait que c’est bon… Faudrait-il payer pour ça ?
Je réponds simplement :
« Ce qui n’est pas mesuré ne peut pas s’améliorer ».
Budget et médias restreints
Les festivals et événements font face à un contexte budgétaire et médiatique restreints.
D’une part, les médias traditionnels (journaux, radio, télévision et même les sites Web d’information) sont moins nombreux. D’autre part, les journalistes ont l’embarras du choix pour couvrir des événements ou attractions touristiques au Québec.
Parvenir à se distinguer dans les médias traditionnels, c’est devenu un exploit !
Ensuite, la tarte budgétaire des gouvernements et des commanditaires privés – les institutions financières, les compagnies de télécommunications, etc. – pour soutenir les événements culturels et touristiques au Québec rétrécit alors qu’ils sont sollicités de toutes parts pour commanditer des événements. Pourquoi choisiraient-ils un festival ou une attraction plutôt qu’un autre ?
Une nouvelle « obligation » de mesurer
Depuis plusieurs années, les gestionnaires d’événements et d’attractions touristiques doivent présenter à leurs partenaires, différents rapports d’évaluation de leur efficacité : achalandage, satisfaction de clientèle, etc.
Je constate que l’évaluation des retombées de presse est de plus en plus souvent demandée – cela pourrait devenir la prochaine norme exigée.
Nous avons aussi des clients qui, sans attendre de se faire demander l’impact de leurs retombées de presse, prennent l’initiative de les faire évaluer. À la fois pour améliorer leur gestion et pour être en mesure de démontrer, noir sur blanc, leur valeur (gain de réputation) en dollars.
Si vous ne souhaitez pas que le budget de votre événement ou attraction soit coupé… soyez outillés !
Améliorer ses opérations de presse
Alors, même si votre organisation bénéficie d’une couverture médiatique favorable, l’analyse de presse permet d’évaluer ses bons coups dans un univers médiatique difficile. Et, aussi, de se démarquer auprès de partenaires aux budgets de plus en plus restreints… et qui sont de plus en plus sollicités !
Permettez-moi une dernière suggestion aux gestionnaires d’événements et d’attractions touristiques : ne laissez pas vos partenaires et commanditaires diminuer vos budgets au hasard… Vous êtes « condamnés » à mesurer !