« Youhou… Évaluation ! Où es-tu ? »
Précision : Les organisateurs du Global PR Summit nous ont informés à la suite de la lecture de ce billet que l’évaluation sera abordée au cours de deux conférences (Unilever et Schneider Electric). Toutefois, aucune conférence ne porte exclusivement sur l’évaluation des relations publiques.
Je n’irai pas au Global PR Summit 2016 qui aura lieu à Montréal au cours des prochains jours. Tout comme je n’ai pas participé au World PR Forum, tenu à Toronto en mai dernier.
Pourquoi ?
Ces deux événements qui se positionnent parmi les plus importants au monde dans l’industrie des relations publiques n’ont inscrit à leur programmation, aucune activité portant sur l’évaluation. Rien !
Le paradoxe est pourtant énorme…
Voyez comment le paradoxe saute au visage.
D’une part, de plus en plus d’organisations de toutes tailles et dans tous les milieux recherchent des outils de mesure, des tableaux de bord et des indicateurs de performance afin d’améliorer la gestion et le rayonnement de leurs stratégies de communication.
D’autre part, les organisateurs des grands événements de notre industrie rivalisent d’imagination afin de regrouper des conférenciers de renom autour de thématiques inspirantes. Inspirantes oui, mais… c’est à croire qu’ils font exprès pour éviter de parler d’évaluation !
« Parce qu’on est en 2016 ! »
Que ces organisations fassent exprès ou qu’elles oublient : ça n’a aucun sens. Surtout que les grands noms qui se succèdent aux tribunes auraient tant d’expériences à partager…
La programmation du Global PR Summit 2016 mentionne ceci : « Our inspirational speakers have worked and developed PR and communication strategies for European Royal families, US Presidents and some of the world’s most admired entrepreneurs and corporations”.
Peut-on imaginer que ces « inspirational speakers » n’ont jamais évalué – ou tenté d’évaluer – leurs stratégies appliquées dans toutes sortes de situations délicates ? Poser la question, c’est y répondre.
S’il prenait connaissance d’une telle programmation, le Premier ministre Justin Trudeau interpellerait certainement ceux et celles qui ont suggéré des thématiques aux conférenciers, en leur disant :
« Hey guys, don’t forget: we are in 2016 ».