Le bon coup médiatique de la semaine: le Rocket de Laval
En déménageant son club-école de Terre-Neuve à Laval, la direction du Club de hockey Canadien savait très bien ce qu’elle faisait.
En effet : en plus de rapprocher ses prospects à 30 minutes du vestiaire de la Sainte-Flanelle, la machine du CH a soigneusement planifié le marketing et les communications du nouveau Rocket, occupant ainsi – comme si c’était possible ! – encore plus d’espace et de temps d’antenne dans les médias traditionnels et sociaux.
INEXISTANT JUSQU’À RÉCEMMENT, LE ROCKET OBTENAIT POURTANT PLUS DE COUVERTURE À MONTRÉAL QUE LES ICE CAPS!
S’imposer dans les médias
Même si le Rocket de Laval, de l’American Hockey League, a inauguré la Place Bell le 6 octobre dernier, cette équipe – qui n’existait pourtant que sur papier – faisait déjà parler d’elle l’an dernier.
Ainsi, en 2017, l’équipe bien réelle des Ice Caps de St. John’s a suscité 3 564 mentions dans les médias québécois. Pendant ce temps, le Rocket, qui a disputé son tout premier match la semaine dernière, en a obtenu beaucoup plus, soit 6 609 !
Comment expliquer pareil engouement de la part des médias du Grand Montréal en particulier ?
C’est qu’au fil des mois, il y a eu une série d’activités visant à faire parler d’une équipe en devenir : un concours populaire pour choisir le nom de l’équipe, le choix d’une identité visuelle, la présentation de la direction de l’équipe et l’inauguration de la Place Bell, sans oublier le camp d’entraînement du Rocket et… celui du Canadien.
Pendant ce temps, à Montréal…
LE NOM « ROCKET » EST ASSOCIÉ À LA VICTOIRE, CELUI DU CANADIEN À LA DÉFAITE…
Évidemment, tant les médias que les amateurs comparent l’excellent départ du Rocket (deux victoires d’affilée) à celui, médiocre, du Canadien (une seule victoire en quatre matchs).
Il n’est donc pas surprenant que, du 6 au 11 octobre 2017, le nom du Rocket ait été associé 152 fois au mot « victoire », et celui du Canadien 1 430 au mot « défaite »…
Chaque vendredi, Mesure Média présente le gain de réputation (ou le déficit) enregistré par une marque, une organisation ou une personnalité au cours de la semaine.
Note: Après avoir tenu compte du coût publicitaire avant négociation d’une retombée de presse, nous évaluons différentes variables d’analyse afin d’établir le gain ou le déficit de réputation de la retombée. Le gain ou le déficit de réputation (en dollars) d’une retombée est calculé à partir de plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs pondérés, dont le traitement journalistique accordé au message ainsi que les aspects graphiques et visuels.