Les Tops médiatiques de janvier à juin 2022
Depuis le début de 2022, et mis à part la pandémie, l’actualité québécoise a été très fertile !
À travers d’innombrables mauvaises nouvelles, plusieurs personnalités, organisations et marques se sont démarquées.
Retour sur les derniers mois… avec un regard positif. Les Flops médiatiques suivront le lundi 27 juin.
1. L’éclosion de Pierre Poilièvre
À la mi-mars, il était sous le radar dans l’actualité québécoise. Et, une semaine plus tard, il avait devancé Jean Charest !
Que s’est-il donc passé ?
La réponse est fort simple, et elle pourrait être reprise par tous les dirigeantes et dirigeants des différents types d’organisations, et ce, tant avec leurs publics internes et externes :
- un objectif clair
- une présence stratégique
- des messages adaptés à des publics très ciblés
- une performance au-delà des attentes
- de l’humour… à petites doses
Du point de vue de la communication : que l’on soit d’accord ou non avec sa distribution de beignes à des manifestants du « Convoi de la liberté » n’a pas d’importance. Pierre Poilièvre est un redoutable communicateur qui a compris que les médias sociaux pouvaient le propulser au sommet de son parti.
2. Le CH au top, malgré le dernier rang
Incroyable, mais vrai : même après avoir fini au dernier rang du classement général, le Club de hockey Canadien se retrouve en zone positive en termes de réputation médiatique. De l’embauche de la journaliste Chantal Machabée à la vice-présidente des communications, à celle de l’ex-joueur vedette Martin St-Louis à titre d’entraîneur, en passant par le premier choix au repêchage qui se déroulera à Montréal, les annonces du CH reçues favorablement dans les médias ont dominé.
Plus récemment, l’arrivée de la « meilleure joueuse de hockey au monde », Marie-Philip Poulin, comme consultante au développement des joueurs, a contribué à générer d’autres gain de réputation pour le club.
Quant aux hommages à Guy Lafleur et ses funérailles, elles auront démontré que la marque CH est unique dans le paysage médiatique du Québec ! Bref, une première moitié d’année qui tranche avec les controverses médiatiques de 2021, dont le repêchage de Logan Mailloux, les blessures – physiques et mentales – de Carey Price et la fin de règne de Marc Bergevin…
3. Bruno Marchand, Catherine Fournier, Stéphane Boyer, etc : sur leur X
Leur élection à la mairie de Québec, Longueuil, Laval, Gatineau, Granby, etc., remonte à novembre dernier. Mais, c’est au cours des derniers mois que l’on a pu ressentir les premiers effets de cette vague de jeunes maires dans l’actualité.
Jamais il n’avait été autant question de densification urbaine et d’environnement chez des élus municipaux. Ils et elles n’hésitent pas à tenir tête au gouvernement du Québec, et leur approche nouvelle des enjeux de société est rafraichissante !
4. La plume de Régis Labeaume
Depuis quelques semaines, l’ex maire de Québec, Régis Labeaume, prend sa plus belle plume pour analyser différents enjeux socio-politiques au Québec.
Ainsi, à tous les jeudis, il est en train d’établir un rendez-vous des plus pertinents à l’heure du jus d’orange. Et puisqu’on est loin de l’époque de la « grosse Presse en papier », il est sans doute aussi lu sur tablette dans son fief qu’à Montréal et partout ailleurs.
Son analyse est fine et sa plume, aussi habile qu’acerbe à certains moments. Il propose des solutions sans pontifier. Et, bien sûr, il se garde de « jouer les belle-mère » avec son successeur.
5. District 31 : dans une classe à part
Parmi les différentes émissions de télévision qui ont quitté l’antenne au cours des dernières semaines, les médias traditionnels et sociaux ont été littéralement pris d’assaut par District 31. Pourquoi ?
Tout simplement parce que, depuis le premier jour, l’auteur Luc Dionne et la productrice Fabienne Larouche ont positionné District 31 dans l’actualité comme une histoire qui allait être construite sous nos yeux. Dans nos vies, aussi.
C’est ce qui s’appelle du « Storytelling » – une technique qui fait très souvent la différence dans le rayonnement des entreprises, des organisations, des marques et des personnalités.
6. Le Malbord vs Rambo Gauthier
À travers les microbrasseries que l’on trouve au Québec, l’une d’elles – Le Malbord, de Sainte-Anne-des-Monts en Gaspésie – s’est retrouvée dans l’actualité en plein cœur du mois de février.
Pourquoi ? Parce que ses propriétaires ont fait savoir qu’ils ne cautionnaient pas Bernard « Rambo » Gauthier, qui portait une tuque avec leur marque lors d’un « convoi de la liberté » à Québec. Irrité, Gauthier a jeté sa tuque à la poubelle, en plus de réclamer un boycott. Or, ça ressemble plutôt à l’arroseur arrosé… puisqu’un grand courant de sympathie en faveur de la microbrasserie est apparu dans les médias.
Les propriétaires de la microbrasserie se sont dissociés rapidement d’un individu qui n’a rien à voir avec leurs valeurs. C’était la seule chose à faire. Et, ce fut très réussi !