Relations publiques

Le bon coup médiatique du mois : la police de Longueuil

Par Pierre Gince, PRP, ARP, FSCRP   |   4 février 2020

Ah, les fameuses « opérations de relations publiques » !

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil – à qui je décerne le « bon coup médiatique de Mesure Média » de janvier 2020 – vient d’en réaliser une, et ce, avec grand succès.

Si vous vous fiez aux définitions trop souvent rapportées dans les médias, vous croyez peut-être qu’il s’agit d’actions superficielles de mauvais goût – réalisées souvent pour tenter de déformer la réalité ou défendre l’indéfendable. Ça, ce sont des « actions vides de sens », des « campagnes d’image », du « Green Washing » ou des « patentes de PR »…

À l’opposé, les semaines des professionnels des relations publiques sont remplies d’occasions de mettre au point – avec des gestionnaires aux différentes expertises – des activités de gestion à l’intention de différents publics. Celles-ci s’appuient sur des objectifs clairs et mesurables, et des stratégies répondant aux plus hauts standards d’éthique, le tout inscrit dans un échéancier précis et un budget qui sera respecté.

 

LES « OPÉRATIONS DE RELATIONS PUBLIQUES » S’APPUIENT SUR DES OBJECTIFS CLAIRS ET MESURABLES, ET DES STRATÉGIES RÉPONDANT AUX PLUS HAUTS STANDARDS D’ÉTHIQUE. CE NE SONT PAS DES « PATENTES DE PR »…

 

SOURCES : LAPRESSE.CA, RADIO-CANADAA

Combien ?

Je ne me souviens pas d’avoir vu un corps policier recevoir autant d’attention médiatique autour d’une démarche de gestion… qui a culminé à Tout le monde en parle!

En effet : du 18 au 28 janvier 2020 inclusivement, il y a eu, dans les médias traditionnels québécois, plus de 225 mentions portant sur le projet Immersion du Service de police de l’agglomération de Longueuil !

SOURCE : CISION

Quand des médias en viennent aux coups…

Durant la semaine qu’a duré la publication du reportage de la journaliste Caroline Touzin dans La Presse+, nous avons assisté à une véritable altercation.

Il a eu, d’une part, un média (La Presse+) qui a pu vivre de l’intérieur, il y a quelques semaines, le programme Immersion – produisant un méga dossier sur cinq jours et quelques suites – et, d’autre part, des médias de Québecor qui ont découvert ce dossier en le lisant chez le concurrent… et l’ont rapidement démoli.

Il y a eu, aussi, de très nombreux autres reportages assez favorables à l’objectif visé par le Service de police de l’agglomération de Longueuil – ce qui en a fait un sujet dans l’actualité.

Voici la répartition des retombées médiatiques dans plusieurs médias traditionnels :

• La Presse+ et La Presse.ca:  22
• Médias de Québecor : 45
• Le Devoir :  0
• Le Soleil et Le Soleil (web) : 3
• Radio-Canada (radio, télévision et RDI) : 54
• Global TV (Montréal) : 4
• 98,5 FM : 17

À travers ce blizzard médiatique, voici quelques exemples de la mesure de la réputation du Service de police de l’agglomération de Longueuil :

  • « La police à genoux devant des homophobes », Journal de Montréal, 18 janvier 2020. Principales variables ayant eu de l’impact sur la réputation : l’impact de la chroniqueuse, le traitement journalistique, le titre et l’amorce. Déficit de réputation pour le SPAL : – 14 950 $ ;
  • « La meilleure arme du policier »La Presse, 23 janvier 2020. Principales variables ayant eu de l’impact sur la réputation : les citations du chef, la photo et les mortaises. Gain de réputation pour le SPAL : 25 606 $ ;

La communication doit démarrer au sommet

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil a atteint ses cibles puisque sa stratégie a reposé sur l’innovation, l’ouverture et la médiatisation de son programme. Et elle est incarnée par son directeur, Fady Dagher.

 

Chaque mois, Mesure Média présente le gain de réputation (ou le déficit) enregistré par une marque, une organisation ou une personnalité au cours de la semaine.

Note: Après avoir tenu compte du coût publicitaire avant négociation d’une retombée de presse, nous évaluons différentes variables d’analyse afin d’établir le gain ou le déficit de réputation de la retombée. Le gain ou le déficit de réputation (en dollars) d’une retombée est calculé à partir de plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs pondérés, dont le traitement journalistique accordé au message ainsi que les aspects graphiques et visuels.