Flops médiatiques

Les Flops médiatiques de l’été

Par L'équipe de Mesure Média   |   22 août 2022

 

Au cours des dernières semaines, l’équipe de Mesure Média a observé ce qui s’est dit et écrit dans les médias sociaux et traditionnels afin de déterminer les principaux « Tops » et « Flops » médiatiques.

Cette semaine, les « Flops ».

L’annulation du Défilé de la Fierté

En quelques heures, les innombrables efforts médiatiques de la Ville de Montréal, de Tourisme Montréal, de Montréal International et autres organisations depuis au moins une décennie ont été sabotés. Montréal crie sur tous les toits qu’elle a des standards de qualité internationale, et elle envoie le message qu’elle n’est pas capable d’organiser une parade…

SELON MESURE MÉDIA, LE DÉFICIT DE RÉPUTATION A FRANCHI – EN 48 HEURES – LES 2 MILLIONS $ AU QUÉBEC ET À L’ÉTRANGER, CE QUI EST ÉNORME !

Samuel Girard

Samuel Girard, de l’Avalanche du Colorado, a-t-il trop bu avec la Coupe Stanley et… dans la Coupe ?

Cette année, dans le cadre des activités avec le fameux trophée, il a été le joueur le plus médiatisé de l’Avalanche à travers l’Amérique. Mais, pour les mauvaises raisons. Déficit de réputation à Samuel Girard pour son manque de respect envers la Coupe Stanley.

Nicolas Aubé-Kubel a obtenu une meilleure couverture que son coéquipier (en quantité et en qualité).
Source du visuel : Cision

Philippe Bond

Après que l’humoriste Thomas Levac l’ait qualifié publiquement de violeur, Philippe Bond a couru à sa propre perte en se positionnant comme étant plus blanc que blanc.

La gaffe… parce qu’il a réveillé de vieilles blessures chez des victimes à qui – heureusement – les médias accordent de plus en plus d’attention.

Le Dagobert, à Québec

Sur Facebook, un client a accusé le Dagobert d’homophobie après s’être fait suggérer la sortie par un employé.

La direction du célèbre bar de la Grande-Allée s’est défendu maladroitement en s’autoproclamant un « safe space », et la crise a duré plus d’une semaine avec le congédiement de l’employée et des excuses officielles au client. Même le Globe and Mail s’est intéressé à l’affaire !

Selon Mesure Média, cette retombée a généré un score de performance de -100 % au Dagobert. Il y en a eu plusieurs dizaines, toutes négatives…
Source du visuel : Globe And Mail

Rogers

Quand une méga panne est survenue, où était le président de Rogers ?

Aucune entreprise n’est à l’abri d’un problème technique de cette envergure – d’ailleurs, aucun concurrent n’a tenté de se donner le beau rôle. Mais, en 2022, une telle absence est inadmissible. Pour leur part, les responsables des communications diffusaient des phrases creuses au compte-goutte… comme au 20e siècle !

Énorme déficit de réputation à Rogers.

La publicité de la CAQ

Si une courte entrevue avec une admiratrice de François Legault a provoqué autant de couverture médiatique – et deviendra assurément un sketch au prochain Bye Bye – c’est parce qu’on a tenté de nous faire croire que c’était un « Vox Pop »… et ce n’était pas le cas.

Déficit de réputation bien inutile au Premier ministre Legault.

Air Canada et Aéroport de Montréal

L’été a bien mal commencé pour Air Canada et Aéroport de Montréal…

Des images de voyageurs angoissés et fâchés à la suite de délais ou d’annulation de vols ont tapissé les médias traditionnels et sociaux durant tout l’été !

Fonderie Horne et Glencore

Depuis plusieurs semaines, il y a une crise de santé publique en Abitibi et l’actualité l’associe entièrement à la Fonderie Horne, propriété de Glencore.

Plus on en apprend à propos de la gestion de cette usine, plus les gens de l’Abitibi ont de quoi s’inquiéter pour leur santé… L’entreprise a un « discours du 19e siècle » axé sur le secret. Seuls les actionnaires semblent compter.

Hockey Canada

C’est un puits sans fond d’erreurs de gestion…

Une règle de base : on ne peut pas s’improviser entraineur de hockey de haut niveau. Mais, on ne peut pas non plus s’improviser gestionnaire de crises ! C’est pourtant sous le signe de l’improvisation qu’évoluent « les affaires Hockey Canada ».

Dans 25 ans, on enseignera encore ce cas mal géré dans les universités !

Dr Horacio Arruda

Qui l’eut cru : le Dr Arruda parmi les « Flops médiatiques » des dernières semaines…

Il avait quitté l’avant-scène de la gestion de la COVID par la petite porte, en janvier dernier. Puis, au début de l’été, on a appris qu’il avait fait retirer une annexe d’un rapport lié à l’arsenic de la Fonderie Horne.

L’OPINION PUBLIQUE A FAIT DU DOCTEUR ARRUDA UNE VEDETTE. C’EST SA GESTION QUI L’A ÉJECTÉ DE LA SCÈNE…

Dr Arruda demeure la même personne authentique que nous avons appris à connaitre durant la pandémie. Mais, quelques faux pas l’ont malheureusement fait chuter.

La semaine prochaine, les « Tops » !